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Krug Anne

La matière est de l’acier dur et froid. Ce matériau est découpé en formes cellulaires. Chacune d’elles se touchent et se frôlent. Elles s’associent dans un mouvement de danse qui aboutit à une sculpture abstraite. La lumière peut se frayer son chemin et ses rayons s’y installent comme dans un nid. C’est l’endroit où chacun qui recherche de la chaleur et la protection aime à se retrouver. Ces formes cellulaires ne sont-elles pas l’image de la composition de ce que nous sommes, des cellules tellement identiques dans un ensemble tellement dissemblable ? Et pourtant ces unicités de corps ne se meuvent-elles toutes pas à la recherche des mêmes besoins fondamentaux ?

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