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Hullo Carine

Plasticienne

Je me suis intéressée à l’origami car c’est un moyen de transformer la page en un élément de construction en volume et de garder en mémoire le geste du plieur. Je suis partie du carré car il évoque mes recherches précédentes autour du jeu de cube et de la mémoire. Les sculptures sont quatre modules identiques, mais mis en situation sous forme d'installation ils donnent l’illusion que chacun est différent, plus léger, en mouvement. Mes premiers travaux en origami consistaient en l’installation de 200 petits «grains de mémoire» réalisés dans des feuilles de livres découpées, pliées et suspendues. Pour moi, la mémoire de l’homme était représentée par l’utilisation des feuilles issues du livre imprimé et mon acte de création était conservé par les pages transformées, manipulées et digérées. Pour faire référence à ce travail et rappeler cette idée de page j'ai choisi de peindre les sculptures dans les couleurs : Cyan, Magenta, Jaune et Noir. (CMJN, impression offset). Le gris ou le blanc sont des couleurs neutres qui marquent le volume et renforcent le travail de l’ombre et de la lumière naturelles. Le terme de codex évoque une sorte d’architecture, celle du texte. Il fait référence aux premiers livres formés de pages pliées, d’où le titre de : Codex architectural.

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