Le travail d’Annie Brasseur est polymorphe. Toujours dans le souci du plaisir de la ligne, du mouvement. Divers matériaux sont explorés : le caoutchouc pour sa souplesse, l’acier Corten, l’aluminium, le laiton, l’inox, le placage de bois et, récemment, l’acier ressort avec lequel elle développe des graphes d’acier tridimensionnels. Le ruban est l’un des éléments de sa recherche. La spirale est exploitée avec rigueur, inscrite dans une forme géométrique pure. Ses structures monumentales d’acier sont souples, elles répondent au souffle du vent par une oscillation, ou encore sur le plancher d’une place publique, à la vibration du pas des passants. Un dialogue s’instaure, la dynamique se crée. Au travers de l’acier froid, elle insuffle la vie