Exposition "Du souffle De la Terre"

Hélène SOUBEYRAN

11/04 > 19/07 2015

Exposition « Du souffle de la terre »

L’association ALGP est heureuse d’accueillir l’exposition personnelle de l’artiste Hélène Soubeyran,

 Du Souffle de la Terre .

Cette installation, en extérieur et à l’intérieur du Château de Bosc, résume à elle seule toute la création de l’artiste. Une expérience intense, unique, une vraie métamorphose : strates de teintures sur tissus ou papiers deviennent sculpture ! …

 

Née en 1943 à Paris. Installée dans la Drôme depuis 1974. Elle a exposé ses sculptures textiles et papiers en Europe, en Inde, aux États-Unis, au Canada, au Japon et au Chili.

Pendant dix ans, elle a créé ses plis dans les étoffes, les teint pour obtenir des motifs, des surfaces froissées.

A partir de 1984, elle s’intéresse plus à la forme tridimensionnelle obtenue qu’à ces effets à plat après teinture. Inspirée par les formes vivantes végétales, animales, repliées sur elle même tels les boutons de fleurs, les feuilles naissantes, les papillons émergeant de leur chrysalide, les corps recroquevillés puis étirés, elle créée des « formes à déployer » : les « Tissus Volants » prennent leur essor en installations extérieures, les « Chrysalides » et « Livres du Ciel » inspirent les créateurs de mode qui les déploient à leur façon.

En 1986, marquée par les terres arides de l’Afrique et, inconsciemment, par la maladie, elle entreprend une longue période de momification-pétrification. Elle enduit les textiles de terre, les plis devenant des strates.

Un travail sur le temps, le détachement s’impose à elle…

« Du Souffle de la Terre » est le titre que j’ai donné à ma démarche artistique liée au temps, à la transformation, à la vie et à la mort. Inspirée par les coupes de pierre, les prélèvements de sol, les plissements géologiques, j’ai stratifié 25 ans de mes créations de textiles et papiers plissés et teints. Le bloc stratigraphique ainsi formé a été scié en marbrerie sous forme de plaques, de piliers et de lames minces. Ces coupes longitudinales, debout ou en suspension, évoquent la force et la fragilité de la vie. Les créations chaotiques du passé, figées puis sciées libèrent le présent et donne naissance à un nouveau souffle. »

Dossier de presse Hélène Soubeyran